Le défi : intégrer la chaîne de blocs dans l’agriculture
En gestion logistique, la technologie de la chaîne de blocs compte de multiples applications. Quelle que soit l’étape de production ou de fabrication, elle permet de :
- consigner les transactions; et
- veiller à ce que les enregistrements soient vérifiables et non modifiables.
La chaîne de blocs est disponible depuis plusieurs années et en usage dans d’autres secteurs. Or, dans l’agriculture, son utilisation est limitée et l’interopérabilité est lacunaire : certains pans du secteur ne parviennent pas à communiquer efficacement ni à se connecter entre eux pour échanger de l’information.
Pourtant, la technologie de la chaîne de blocs peut :
- réduire les coûts transactionnels au moyen d’un processus sécurisé, décentralisé et transparent;
- faciliter la communication et l’échange de données dans tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement; et
- établir la traçabilité des aliments, de la ferme à l’assiette.
Le pouvoir des normes : créer une spécification technique
Chaque année, les quelque 43 000 agricultrices et agriculteurs du Canada produisent 20 millions de tonnes de canola, faisant du pays le premier producteur au monde.
Objectif : Afin d’améliorer la traçabilité du canola, le CCN a appuyé l’élaboration de la Spécification technique CIOSC/TS 114, en collaboration avec la supergrappe Protein Industries et le Conseil de gouvernance numérique.
Maintenant publiée, la spécification technique énonce les exigences minimales relatives aux technologies de registre distribué pour :
- renforcer la chaîne d’approvisionnement canadienne; et
- accroître la traçabilité des produits agricoles du pays.
Elle prend en compte les exigences en matière de :
- jetons numériques
- vérification des sources
- protocoles de chaînes de blocs
- normes sur les données
- gestion des contrats