Assemblée publique annuelle 2024

Le CCN a tenu son assemblée publique annuelle le 23 avril 2024 à 13 h 30 (HNE).
Vous pouvez visionner l’enregistrement de la rencontre, animée par François Coallier, le nouveau président du conseil d’administration, et la directrice générale Chantal Guay.  
 

Bon après-midi, tout le monde et bienvenue à notre assemblée publique annuelle.

Bienvenue à notre assemblée publique annuelle.

En bas de votre écran Zoom, vous verrez l’option de faire diffuser cet événement en anglais ou en français. Veuillez sélectionner la langue de votre choix en cliquant sur le bouton en forme de globe.

[…] la transmission anglaise ou française du webinaire, je vous invite donc à choisir la langue qui vous convient en appuyant sur le globe au bas votre écran.

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[Chantal] Merci beaucoup à tout le monde de vous joindre à nous aujourd’hui. Je suis Chantal Guay; je suis la directrice générale du Conseil canadien des normes et je suis très fière de représenter et de diriger le CCN depuis sept ans.

Je tiens d’abord à débuter cette rencontre en vous soulignant que je me joins à vous depuis les territoires traditionnels non cédés de la Nation Algonquine Anichinabée. En tant qu’invitée, je suis honorée de me retrouver ici aujourd’hui et je remercie toutes les générations d’Algonquins Anichinabés qui ont pris et continuent de prendre soin de cette belle terre. Puisque nous nous réunissons aujourd’hui sur une plateforme virtuelle, j’aimerais prendre un moment pour reconnaître l’importance des terres que chacun d’entre nous appelle son foyer. Nous le faisons pour réaffirmer notre engagement et notre responsabilité dans l’amélioration des relations entre les Nations et pour améliorer notre propre compréhension des peuples autochtones locaux, ainsi que leur culture. D’un océan à l’autre, nous reconnaissons les territoires ancestraux et non cédés de tous les Inuits, Métis et membres des Premières Nations qui vivent sur cette terre.

Je suis heureuse d’être jointe aujourd’hui par François Coallier, le nouveau président de notre conseil d’administration. François est un membre actif de la communauté pour l’élaboration des normes depuis de nombreuses années. Il siège à notre conseil d’administration depuis 2018. Il a été nommé président plus tôt cette année par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne.

Nous ouvrirons notre rencontre publique annuelle en présentant le travail du CCN et les faits marquants de l’année dernière. Ensuite, nous nous pencherons sur les prochaines étapes pour le CCN.

En tant que membre du public, vous aurez la chance de poser des questions dans le cadre d’une séance de questions-réponses au bas de votre écran, qui sera animée par un modérateur. Nous nous efforcerons de répondre à autant de questions que possible. Si nous ne parvenons pas à répondre à votre question, nous vous contacterons, si vous nous laissez votre adresse courriel dans la boîte de clavardage. Ou vous pouvez nous contacter à tout moment en nous envoyant un courriel à l’adresse info@scc.ca. L’événement d’aujourd’hui sera enregistré et diffusé sur notre site Internet.

Débutons. Les normes et l’évaluation de la conformité travaillent en coulisse pour rendre la vie plus sûre, plus saine et plus durable pour les Canadiens et Canadiennes dans le monde entier. Elles renforcent la confiance du public dans les produits et les services, ouvrent l’accès au marché et donnent aux entreprises canadiennes un avantage concurrentiel. Ce sont des outils puissants qui peuvent aider à relever les défis sociétaux et les questions émergentes, du changement climatique à l’intelligence artificielle, en passant par les services de santé mentale.

Mais rien de tout cela ne serait possible sans les personnes extraordinaires et dévouées du réseau de normalisation du Canada. Tous les deux ans, nous décernons les prix du CCN pour rendre hommage à l’incroyable travail accompli par la communauté de la normalisation et de l’évaluation de la conformité. Cette année, ce n’est pas une saison de remise de prix, cependant, nous aimerions prendre un moment pour remercier tous ceux et celles qui consacrent leur temps et leur expertise pour que le navire de la normalisation continue de naviguer.

Maintenant, j’aimerais vous présenter le docteur François Coallier, qui vous parlera des événements saillants et points forts de notre travail de l’année écoulée. François est professeur titulaire au Département de génie logiciel et informatique de l’École de technologie supérieure à Montréal, l’une des principales écoles d’ingénieur du Canada. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en génie électrique de l’École Polytechnique de Montréal. Il a commencé à contribuer à l’élaboration des normes en 1984 en participant au développement des normes d’ingénierie logicielle à l’Institute of Electrical Electronics Engineers (IEEE). François est actuellement le président international de l’ISO/IEC JTC 1/SC 41, le sous-comité responsable de l’élaboration des normes pour l’Internet et pour l’aspect numérique, ainsi que le président interne du nouveau comité mixte des systèmes CEI-ISO sur la convergence bionumérique. Il est également président du comité directeur stratégique sur les systèmes TIC du groupe CSA et président du comité miroir canadien du JTC 1.

François, merci d’être parmi nous aujourd’hui. François, la parole est à toi.

[François] Merci, Chantal.

C’est un honneur pour moi d’être ici cet après-midi. Étant donné que je suis nouveau dans ce rôle, j’aimerais prendre un moment pour me présenter. Comme l’a mentionné Chantal, je suis là dans le monde de la normalisation depuis un certain temps. Lorsque j’ai commencé à participer à la normalisation dans les années 80, j’étais ce que nous appelons maintenant un jeune professionnel, qui sortait de l’école d’ingénieur depuis quelques années.

Participer et contribuer à l’élaboration de normes étaient une facette de mon travail en entreprise, mais j’ai très vite découvert que cette participation contribuait significativement à mon développement personnel et professionnel. Ces réunions de travail étaient une occasion d’interagir avec des collègues de plusieurs organisations et pays, et donc d’élargir mes horizons.

Contribuer à l’élaboration de normes est également très gratifiant. C’est une façon, si je peux citer l’un de mes mentors, de faire la différence. Pourquoi? Parce que les normes font partie de notre infrastructure technologique, économique et sociale. Les normes sont malheureusement invisibles – je pense que ça a été mentionné aussi par Chantal. Les normes permettent non seulement l’interopérabilité technique, mais aussi l’interopérabilité humaine et sociale, et donc l’économie mondiale, ainsi que la mise en place d’un monde durable, sûr et sécurisé. Comme vous pouvez le constater, je suis un fervent partisan de la normalisation, c’est pour ça que j’ai été impliqué pendant toutes ces années et j’ai très hâte d’avoir plusieurs autres d’années d’implication et de contribution. Je me réjouis de travailler avec le CCN en tant que président de son conseil d’administration pour l’aider à remplir sa mission.

Et maintenant je vais me pencher sur quelques points saillants du rapport annuel 2022-2023 du CCN, qui est intitulé « Amplifier notre [portée] ».

Traditionnellement la normalisation apporte une certitude et une confiance envers les produits de consommation, les denrées alimentaires et les infrastructures, de nos réfrigérateurs à nos téléphones en passant par les bâtiments dans lesquels nous vivons et travaillons. Aujourd’hui, notre monde est confronté à des défis urgents et interconnectés, qu’il s’agisse de l’environnement, de la santé publique ou de l’économie numérique. Nous devons amplifier l’impact de la normalisation pour apporter la même certitude, la même confiance, à davantage de domaines qui comptent pour les gens au Canada et dans le monde entier.

Mais pour réussir, nous devons également élargir nos consultations et les personnes avec lesquelles nous nous engageons afin que le système de normalisation du Canada réponde aux besoins économiques et sociaux de chacun. Pour mieux illustrer la manière dont nous avons renforcé notre impact et étendu le travail du CCN à de nouveaux secteurs, j’aimerais inviter Alec Clark, responsable des programmes, à parler du travail dans l’économie numérique. Alec, la parole est à vous.

[Alec] Merci, François.

Comme vous le mentionnez, le CCN est dans de nouveaux secteurs afin de mieux refléter les priorités et les besoins des gens qui vivent au Canada et partout dans le monde. Il y a une connaissance croissante du fait que les normes ne sont pas juste des spécifications techniques, mais peuvent aussi appuyer les changements de la société. Cela a fait augmenter la demande pour des normes dans de nouveaux secteurs comme l’économie numérique. Il s’agit d’un domaine clé où le CCN concentre ses efforts depuis la dernière année. Donc le but c’est d’avancer le leadership canadien dans l’économie canadienne et la participation dans le développement des normes au niveau international.

Un exemple où la voix des Canadiens est bien représentée, c’est à l’ISO, comité technique 1, sous-comité 42 sur l’intelligence artificielle. Dans ce comité, le CCN a mené le développement de l’ISO et d’un système au niveau des normes de gestion. En parallèle avec le développement de ces normes, nous avons aussi travaillé sur une évaluation de la conformité pour s’assurer que nous amenons le plein potentiel de la normalisation. Travaillant en étroite collaboration avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada, nous avons fait le lancement d’un projet pilote en 2022-223. Et donc c’est des exigences de test pour l’intelligence artificielle. Ce qui était unique dans ce programme, c’est qu’il a été développé en parallèle avec le brouillon des normes sur la gestion des systèmes. Habituellement les systèmes de conformité sont développés après le lancement des normes, mais puisque l’intelligence artificielle se développe rapidement, on ne voulait pas attendre, on voulait s’assurer que nous pouvons offrir des programmes rapidement qui répondent aux besoins. Cette approche flexible permet que le système de normalisation puisse rester à l’affut et à la même vitesse que les systèmes d’intelligence artificielle. Ça peut aussi s’appliquer sur les technologies émergentes, qui se développent rapidement et où des examens de conformité sont disponibles.

Alors que nous nous dirigeons vers une économie électronique et numérique, il y a bien sûr des systèmes qui vont vérifier tous ces aspects. Nous travaillons avec le gouvernement canadien afin de mener le développement de normes basées sur le consensus et d’outils d’évaluation de conformité pour les dix services au Canada.

Afin de concrétiser notre engagement avec les gens qui vivent au Canada, le CCN a aussi établi un collectif d’évaluation des données et de l’intelligence artificielle avec différentes parties prenantes (les nouveaux gouvernements, les organisations de la société civile) afin d’évaluer les normes d’intelligence artificielle au Canada et d’évaluer les chantiers où l’intelligence artificielle peut contribuer. Ce travail continue à ce jour et nous savons que ces secteurs évoluent rapidement, comme l’intelligence artificielle.

On a besoin de collaboration étroite avec d’autres partenaires dans notre travail. Il y a les relations internationales que seulement le CCN peut rendre disponibles. Le CCN a des partenariats forts avec d’autres organisations de normes. Par exemple, l’institution de normes britannique, les services d’accréditation du Royaume-Uni, ainsi que des entités en Europe et aussi aux États-Unis.

Ultimement afin de pouvoir permettre le potentiel complet des secteurs émergents, les normes ne sont pas les seuls outils, ce sont les meilleurs outils. C’est rapide, basé sur le consensus; elles sont fiables, elles sont sécuritaires; elles ont le potentiel de pouvoir engager toutes les parties prenantes.

Merci et à vous, François.

[François] Merci beaucoup, Alec. C’était très instructif et je suis impatient de voir ce qui va se passer dans ce domaine et comment la normalisation va contribuer à façonner notre avenir. J’aimerais maintenant inviter Alejandro Trujillo, responsable des affaires réglementaires, à parler de la façon dont le CCN a élargi son engagement pour s’assurer que nous apportons des expériences, ainsi que des points de vue différents. Alejandro, la parole est à vous.

[Alejandro] Merci beaucoup, François, et bonjour.

Je suis heureux d’être ici aujourd’hui afin de pouvoir vous parler du travail du CCN sur un sujet très important qui rejaillit sur tous les segments de la société et des populations partout au pays. Il s’agit de la santé mentale et de l’abus de substances. La pandémie de COVID-19 a exacerbé les problématiques de santé mentale et les défis liés à l’abus de substances. Il y a des écarts dans les services qui ont été identifiés. En mars 2022, le gouvernement canadien a annoncé une collaboration avec le CCN afin de pouvoir faire le lancement d’initiatives qui vont aider à améliorer les services pour la santé mentale et l’abus de substances au Canada.

Cette initiative inclut les tâches suivantes :
-    la création d’un collectif de normalisation au niveau de la santé mentale et de l’abus de substances;
-    un document avec six priorités; et
-    une analyse du paysage d’accréditation et de la conformité dans le domaine de la santé mentale et de l’abus de substances.

Je vais vous donner un aperçu des différentes tâches.

Pour l’évaluation de la conformité et des normes, pour améliorer la vie des Canadiens au pays, donc il y a différentes perspectives qui sont évaluées, mais surtout dans le cas de la santé mentale et de l’abus de substances, on doit refléter et entendre la voix des gens qui sont le plus impactés. C’est essentiel pour s’assurer que la normalisation reflète le spectre complet des voix, ainsi que des besoins, au Canada.

En 2022, ce collectif a été établi afin de pouvoir faire la coordination des efforts de normalisation partout au pays. Pendant deux ans, le collectif a rassemblé plus de 300 personnes : des gouvernements, des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ainsi que leurs gouvernements et leurs communautés, des experts, des universitaires, des chercheurs, des gens qui ont une expérience vécue et aussi les entités de développement des normes pancanadiennes. Chaque membre du collectif a apporté sa perspective unique, tous unis par un objectif commun de pouvoir développer une feuille de route au niveau de la normalisation et d’établir le paysage de la normalisation dans les domaines de la santé mentale et de la santé liée à la consommation de substances.

La feuille de route, ce n’est pas seulement un document, c’est un plan stratégique qui identifie les secteurs d’amélioration et propose des actions et des recommandations afin de pouvoir réduire les écarts existants et de proposer de nouvelles avenues pour la normalisation. La feuille de route a quatre priorités : la fondation et l’intégration, l’intégration des services primaires en santé, les jeunes et la jeunesse, et aussi les gens qui ont des problématiques spécifiques. Donc il y a différentes recommandations identifiées par le collectif. Ça met l’accent sur l’impact de la santé mentale et de la santé liée à la consommation de substances sur les organisations et les personnes et souligne les expériences nationales uniques. Les problématiques qui sont ressorties de la feuille de route, ça va donc de faire la promotion d’un langage qui n’a pas de stigmatisation, s’assurer [de la prise en compte de la diversité des données probantes et des expériences], les droits humains, ainsi que l’équité. La feuille de [route] met l’accent sur les principes de réduction des méfaits, respecte les Premières Nations, les Inuits et les Métis et leur système de connaissances, et aussi identifie l’individualité des personnes. [Pour compléter] les résultats de cette feuille de route, le CCN a fait aussi des consultations séparées afin de pouvoir approfondir son engagement avec les gens au Canada. Ces consultations [ont constitué une phase critique de la feuille de route en] invitant le public général, donc on a les communautés autochtones, les groupes de discussion antiracisme, aussi sur la santé en lien avec la consommation de substances, mais aussi les programmes d’accréditation et de conformité.

Pour la deuxième tâche de cette initiative, en parallèle du travail en lien avec la feuille de route, [en partenariat avec d’autres organisations, le CCN a] développé des livrables, ainsi que six priorités alignées sur les priorités de santé 2017 provinciales territoriales. Cette tâche a été une opportunité pour le CCN d’utiliser ses solutions et ses normes flexibles. Les lignes directrices pour cette suite de solutions s’appliquent pour les processus accrédités non accrédités et prouvent être une belle orientation pour les secteurs de la santé mentale et de la santé liée à la consommation de substances. Les six livrables ainsi que les sujets prioritaires étaient les suivants : les accords pour l’intégration de la santé mentale et de la santé liées à la consommation de substances dans les soins de santé primaire au Canada; une évaluation des écarts et une révision exhaustive; la consultation publique si nécessaire pour s’assurer de la qualité, de la transparence, de la sécurité et de l’efficacité des applications pour la santé mentale et la santé liée à la consommation de substances; une orientation pancanadienne pour des services orientés pour les jeunes avec dix principes pour améliorer les services donnés à la jeunesse; un accord pour l’intervention, un accord pour la santé mentale, les différents services offerts au Canada; et des spécifications disponibles publiquement pour la santé mentale et la santé liée à la consommation de substances. Six livrables pour l’intégrité du système de normalisation. Ça requiert de la collaboration, de la consultation, de la transparence, de la neutralité – c’est très important la transparence – l’implication de différentes personnes, incluant les personnes qui ont de l’expérience vécue.

Et finalement, la troisième tâche, [qui vient compléter] la feuille de route et les six livrables, [avec ses partenaires, les organisations de santé, le CCN a] évalué les différentes opportunités en lien avec l’accréditation et l’évaluation de la conformité pour la santé mentale et la santé liée à la consommation de substances au Canada.

Et les trois tâches ont été complétées à la fin du mois de mars. Maintenant, nous sommes dans le processus de pouvoir raffiner et finaliser chacun des documents qui ont été produits pour ces tâches et la traduction nécessaire avant que ces documents soient publiés plus tard cette année.

Merci.

[François] Merci, Alejandro. Je crois qu’il est très important d’élargir l’éventail de personnes avec lesquelles nous travaillons et avec qui nous engageons si voulons que le système de normalisation reflète l’ensemble des besoins.

J’aimerais mentionner brièvement quelques autres réalisations pour l’exercice financier 2022-2023 :

-    Nous avons lancé la stratégie nationale de normalisation, qui concerne l’ensemble du système de normalisation, et pas seulement le CCN. Elle a été élaborée grâce à la participation de centaines de parties intéressées dans tout le pays. Elle définit clairement la voie à suivre pour tous ceux et celles qui participent au système de normalisation du Canada, en détaillant des priorités explicites visant à accroître notre portée, à faire preuve d’une plus grande souplesse dans la façon dont nous répondons aux nouveaux besoins et à être plus inclusifs afin que les normes soient vraiment pour tout le monde.

-    Chantal expliquera comment elle a joué un rôle dans la détermination des nouvelles priorités du CCN.

-    Nous avons également soutenu l’élaboration des lignes directrices ISO net zéro. Le CCN faisait partie de la délégation ISO à la COP 27 en Égypte pour promouvoir les lignes directrices et montrer comment elles peuvent aider les pays à transformer leurs engagements climatiques en actions.

-    L’importance des normes a également été soulignée dans la stratégie nationale d’adaptation du Canada. Nous avons reçu un financement pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie afin d’aider notre pays à s’adapter aux réalités du changement climatique.

Nous en aurions beaucoup à partager; je vous invite à lire notre rapport annuel pour en savoir plus sur nos succès.

Revenons maintenant à Chantal qui nous parlera des prochaines étapes pour le CCN.
Chantal.

[Chantal] Merci beaucoup, François, Alec, Alejandro, pour ces faits saillants. Je suis très heureuse de partager avec vous aujourd’hui le chemin parcouru au CCN.

Il est très clair pour moi – et c’est pour ça que je viens travailler tous les jours – que la normalisation peut améliorer des vies. Je crois en ce que nous faisons et je sais que nous pouvons avoir un impact important sur la vie des gens.

Comme François l’a mentionné, nous avons fait nos preuves dans des domaines traditionnels tels que la sécurité électrique. Nous sommes tellement bons que les gens oublient que c’est là. Nous voulons apporter la même confiance dans des domaines plus complexes tels que l’espace numérique et l’action climatique. Nous avons beaucoup travaillé dans ces domaines ces dernières années, mais notre stratégie devait refléter ce que nous faisons et où nous nous en allons.

Donc aujourd’hui je souhaite partager avec vous une vue d’ensemble de notre nouveau cadre stratégique. Et donc il y a maintenant des diapos qui vont apparaître à l’écran. Si vous voulez choisir en français ou en anglais, vous allez au bouton en haut pour voir et vous allez voir si vous voulez voir la diapo en français ou en anglais.

[…] ou français le bouton View en haut droit de votre écran vous permettra de le faire.

Donc nous avons débuté le renouvellement de notre cadre en se basant sur notre nouvelle vision, notre nouveau pourquoi et notre cible. Et c’est de mettre le pouvoir de la normalisation au service de toutes et toutes le pouvoir de la normalisation au service de toutes.

Cette nouvelle vision nous a aidés à rafraîchir notre mission. Donc ce qu’on a fait, ce que nous faisons, c’est de diriger et faciliter l’utilisation de la normalisation pour améliorer la vie des personnes vivant au Canada.

Et aussi c’était très important pour nous de pouvoir renouveler nos valeurs, des valeurs qui guident tout ce que nous faisons dans notre travail et ces valeurs ont été co-élaborées avec toute l’organisation. C’est très important pour nous de s’assurer que les valeurs que nous allions choisir parlaient à tout le monde. Donc nos quatre valeurs : nous sommes axés sur les personnes; nous sommes déterminés; nous sommes tournés vers l’avenir; et nous travaillons ensemble.

Ceci étant dit, avec la nouvelle vision, la mission renouvelée, nos nouvelles valeurs importantes et les orientations que nous avons reçues grâce à l’exercice que nous avons fait dans le développement de la stratégie de normalisation avec toutes nos parties intéressées ainsi que nos partenaires, ça nous a amenés à développer quatre nouveaux objectifs stratégiques. Le premier – on en a parlé, François aussi – c’est de pouvoir… *Est-ce que vous pouvez changer la diapo s’il vous plaît? Ah non, c’est là, parfait*. Donc, nous avons quatre objectifs stratégiques.

Le premier est d’améliorer la compréhension et l’utilisation de la normalisation dans les communautés clés. Comme nous l’avons mentionné, le système de normalisation a offert d’excellents résultats, a assuré la sécurité depuis des centaines d’années, une centaine d’années. Nous sommes tellement bons que parfois les gens oublient que c’est là. Ce n’est pas visible; donc nous voulons nous assurer que nous pouvons continuer à mettre en lumière la valeur que ceci a amenée à la société canadienne pendant des décennies. Donc on va améliorer la compréhension et l’utilisation de cette normalisation, mais surtout dans ces secteurs où le système de normalisation n’a peut-être pas été aussi évolué que dans les secteurs traditionnels comme, par exemple, la sécurité électrique.

Le deuxième pilier est très important et est en lien avec la stratégie nationale de normalisation qui a été mentionnée. Nous voulons nous nous assurer que nous pouvons mettre en œuvre les domaines clés qui ont identifié dans la stratégie, l’économie numérique en étant un, la santé et la sécurité en étant un autre, les changements climatiques, le développement durable, etc. et de s’assurer également que nous pouvons développer un processus afin de maintenir cette liste à jour. Il s’agit d’un aspect important
que de pouvoir continuer à comprendre les besoins et de s’assurer que le système de normalisation demeure pertinent en répondant à ces besoins, alors que nous continuons à avancer.

Certains d’entre vous qui êtes là aujourd’hui ont peut-être participé à nos consultations par le passé. Donc je veux saisir cette opportunité de pouvoir remercier tout le monde qui a contribué avec nous. Je sais qu’il y a eu beaucoup d’efforts qui ont été faits, comme François l’a mentionné, mais ça nous offre certainement un chemin pour aller de l’avant et ça nous aussi mentionné ce sur quoi nous devons concentrer nos efforts. Donc pour la prochaine année nous voulons continuer à concentrer nos efforts sur deux priorités : l’économie numérique, et le climat et la durabilité.

L’autre aspect très important de notre renouvellement stratégique concerne la prestation de service. C’était très important pour nous de pouvoir s’assurer que nous [avions une bonne] coordination au sein du CCN puisqu’en fait nous sommes uniques, nous sommes l’entité de normalisation nationale, mais nous avons aussi des évaluations de conformité grâce au travail d’accréditation qui est fait dans notre organisation et qui offre un spectre très important de solutions pour ceux qui travaillent avec nous. Donc nous voulions nous assurer que tout était bien intégré et coordonné au niveau interne afin de pouvoir vous offrir ce spectre complet de services.

Et finalement quelque chose qui semble évident, mais pour nous ça a toujours été un pilier stratégique important de notre stratégie et de notre plan, c’est l’excellence organisationnelle. Vous savez qu’on ne peut pas bien réussir sans avoir les bons outils, sans avoir les bons processus ni les bons systèmes à l’interne pour vous aider et pour avoir une culture de haut rendement. Et bien sûr, au CCN, j’en suis certaine, l’investissement dans notre culture, dans nos gens pour prendre soin d’eux, dans l’excellence et tout cela est directement relié à notre impact en tant qu’organisation et avec notre réussite en tant qu’organisation. Je suis fière de rapporter que, la semaine passée, le CCN a pour la deuxième fois été nommé au palmarès des cultures d’entreprises les plus admirées du Canada de Waterstone. Ce prix reconnaît notre travail continu pour justement nous concentrer sur le haut rendement et sur notre culture axée sur les gens. Voilà, j’aimerais tous vous remercier. Merci à tous les employés du CCN. Chacun d’entre eux, chaque employé, nous aide à atteindre nos objectifs.

Et maintenant nous allons voir une courte vidéo pour célébrer nos réalisations. Allons-y.

Voilà, l’objectif à haut niveau du Conseil canadien des normes. Si vous voulez plus d’information sur notre plan corporatif qui inclut les objectifs des prochaines années, ça va être affiché sur notre page Web d’ici quelques semaines. N’hésitez pas à nous poser des questions si vous en avez. Vous pouvez également utiliser la fonction pour poser des questions à l’écran.

Mais avant d’aller à la séance des questions, j’aimerais remercier chaque membre de l’équipe du CCN. Merci pour votre engagement et pour votre travail. Cela véritablement change la donne chaque jour. De plus, j’aimerais remercier les milliers de membres de nos comités, qui également font la différence chaque jour. Merci à nos partenaires. Merci à toutes les autres organisations des normes, qui travaillent sur plusieurs territoires, qui travaillent avec nous et qui nous appuient. Merci à ceux également qui nous font confiance en tant que partenaire d’accréditation. Voilà, en conclusion, merci à tous de votre participation. Continuons à travailler ensemble pour ouvrir tout un monde de possibilités et faire en sorte que les normes puissent être au service de tous. Moi et François, nous sommes disponibles si vous avez des questions. Voilà, nous allons tout de suite aller vers la période des questions.

Alors, nous avons la première question par rapport aux services numériques. C’est bien ça? Alors j’espère que l’information de mon collègue Alec était utile pour vous. Si vous avez davantage de questions par rapport à notre plan, il me fera plaisir de répondre à votre question via courriel.

Maintenant la deuxième question, c’est par rapport au lien sur la feuille de route sur la santé mentale. Ça a été mentionné que cette feuille de route sera disponible d’ici quelques semaines. Voilà n’hésitez pas à partager avec nous [vos coordonnées], on pourra vous envoyer le lien dès qu’il sera disponible.

La troisième question. Annie, on ne vous entend pas.

[Annie] Oh, désolée. Je dois ouvrir le micro. Bon, alors tout la rencontre d’aujourd’hui avec les diapositives, tout cela, sera disponible sur notre page Web d’ici quelques jours. Vous pourrez accéder à tout cela sur notre page Web.

[Chantal] Merci beaucoup, Annie.

Alors on continue avec les questions.

La prochaine question est par rapport au livrable : comment mesurer et surveiller? Nous faisons notre mieux, dans notre modèle, pour identifier les résultats voulus et l’impact de ces livrables. Voilà comment on fait le suivi et j’aimerais dire que dans le contexte de la normalisation, ça prend du temps pour pouvoir bien mesurer les impacts.

Je peux vous donner un exemple : nous avons un programme sur l’innovation et nous sommes là justement pour aider les innovateurs à accéder à des marchés au Canada ou à l’étranger à travers la normalisation. Et ce que nous avons fait, c’est que nous avons conçu un sondage pour mesurer les impacts. Bien sûr, si nous voulons aider les innovateurs, nous sommes intéressés à l’ouverture sur de nouveaux marchés, nous voulons voir une croissance de leurs revenus, une croissance en termes d’emploi et une augmentation en termes d’exportations. Il me fait plaisir de vous dire que même si ce programme est déjà terminé, ceux qui ont participé à celui-ci depuis six ans ont vu une croissance intéressante de leurs revenus, de leurs exportations, ainsi que de l’emploi. Voilà, c’est une façon chaque fois que nous voulons définir un objectif, voilà ce que nous mesurons en termes de résultats voulus et nous voulons bien entendu mesurer les impacts, mais ce n’est pas toujours facile. Dans le contexte de la normalisation, ça prend du temps pour mesurer les impacts.

Il y a une autre question sur le financement supplémentaire. Voilà, j’ai très hâte à voir ce qui va se passer dans le budget. Nous allons recevoir de l’aide supplémentaire, au CCN, selon le budget, et nous discutons à l’interne de comment utiliser ce financement pour nos opérations au sein du CCN.

Y a-t-il d’autres questions?

Oui, comment est-ce que l’on peut s’impliquer en termes de brevets, lorsqu’un brevet est émis? Laureen, on va vous suggérer de nous contacter directement pour répondre à la question, parce que ça va prendre un peu de temps à expliquer.

Y a-t-il d’autres questions? Voilà, on vous encourage à nous contacter. Annie, aidez-moi : Y a-t-il d’autres questions que je n’ai pas vues?

[Annie] Il y a la question sur l’équité. Qu’est-ce que c’est que l’objectif d’équité?

[Chantal] Ah, c’est une excellente question. Merci d’avoir demandé. Nous nous avons été très intéressés depuis trois ans au sein du CCN. On s’est intéressé à l’équité, à la diversité et à l’inclusion. Et cela a été possible grâce à un mouvement international. Ainsi, on s’assure que quand il y a le développement d’une nouvelle norme, que cela soit responsable en termes de genre. Il y a une déclaration de l’ONU en ce sens. L’objectif, c’est d’avoir des normes en ce qui a trait à l’imputabilité reliée au genre. Notre équipe a travaillé au développement des normes. Parfois, ce n’est pas évident que les normes puissent avoir un impact sur le genre, sur le fait que l’on soit un homme ou une femme, et nous travaillons avec la communauté ici au Canada et à l’étranger pour développer des outils et des recommandations en ce qui a trait au genre. Également, les impacts ont été identifiés. On parle de mesures d’atténuation qui peuvent être incluses dans les normes. Cela implique beaucoup de travail à l’externe. À l’interne, nous avons une stratégie assez complète que nous appelons la stratégie IDEA (acronyme anglais) pour l’inclusion, l’accès, etc. Et il nous fera plaisir de vous partager les détails à l’avenir. Nous voulons partager avec vous les développements.

[Annie] Il y a une autre question. Étant donné que le développement des normes est un aspect clé, qu’en est-il du financement, comité de financement?

[Chantal] Voilà, pourquoi nous avons… Merci d’avoir demandé. Voilà, pourquoi nous avons demandé du financement de la part du fédéral et heureusement nous avons reçu un financement temporaire. À l’avenir, c’est quelque chose qui reste en haut de la liste pour nous comme priorité. Et [c’est aussi pourquoi nous avons] notre pilier numéro 1 « améliorer et comprendre la valeur d’un système de normalisation ». Nous pensons que c’est très important que les experts qui ont dédié du temps et des ressources depuis plusieurs années nous aident à participer au développement des normes sur la scène internationale et nous pourrons continuer à les appuyer. Ce qui est certain pour l’avenir, c’est qu’il y a des domaines de priorité où nous voulons nous assurer que nous allons aider de manière efficace ces membres. Bien entendu, ça va être une approche à l’avenir qui sera vraiment centrée et développée pour avoir un meilleur appui.

[Annie] Une autre question : alors qu’en est-il de l’aspect ESG et ISO? La question est sur le suivi dans l’implication…

[Chantal] Ah oui bon alors, environnement, société et gouvernance. ESG. C’est l’acronyme ESG. Alors c’est un sujet très populaire de nos jours. Nous avons eu l’organisme qui a travaillé au niveau international avec des partenaires. Nous croyons véritablement que la divulgation, les normes sur la divulgation sont importantes et justement pour avoir de véritables résultats, nous croyons fortement que les normes – la gestion des normes – en particulier sont une clé pour livrer des résultats voulus, des cibles attendues. Ainsi, nous aidons le développement d’une entente sur les aspects ESG et il y aura davantage d’information d’ici quelques mois. C’est un thème très important. C’est beaucoup de travail pour rejoindre les autres organisations, comme celles qui s’occupent de la divulgation et des normes par rapport à la divulgation.

[Annie] Merci. Une autre question : est-ce qu’il y a des normes adoptées par les compagnies canadiennes? Une norme désignée?

[Chantal] Oui, c’est une norme qui est importante. Alors le développement de cette norme s’est produit grâce au leadership du Canada. C’est le Canada qui a proposé une telle norme et cela a été présenté à la fin de 2023. Je n’ai pas personnellement de données sur la mise à jour de ce qui s’est passé, mais nous savons que c’est une norme importante, qui va être utile à toutes les organisations. Et ce que nous savons, c’est que nous avons fait partie d’un projet pilote, parce qu’il est important pour nous de comprendre les défis dans l’utilisation de cette norme. Nous avons fait un projet pilote alors que la norme était en train d’être développée. Nous n’avons pas pu influencer la finalisation de cette norme. Donc restez à l’écoute, parce qu’il y aura des développements. Moi et mes collègues, on a été impliqués dans des comités et des conférences, cependant, où il y a un grand intérêt par plusieurs organisations, incluant des ministères du fédéral, pour adopter cette norme et pour la mettre en œuvre.

[Annie] Merci. Une autre question : quelle est l’importance de participer physiquement à des conférences internationales plutôt que de participer à travers Zoom?

[Chantal] Excellente question. J’aimerais vous dire que, avant la pandémie, si vous aviez demandé à la communauté technique s’il était possible de développer des normes en ce sens par rapport à la présence physique, on aurait répondu « c’est impossible ». Maintenant, nous avons appris. Je pense que c’est une plus grande nécessité. [Le choix qui est souvent fait maintenant est de tenir] des rencontres transactionnelles à travers des conférences virtuelles [et, pour les rencontres en personne, de cibler les situations] où il y a un manque de consensus ou des enjeux. La COVID nous a aidé à comprendre qu’il y a un travail que nous pouvons faire en ligne de manière efficace et [que nous pouvons] justement garder les rencontres en personne pour des conversations qui sont parfois nécessaires, là où il y a un peu moins de consensus. Voilà comment nous pensons développer un modèle hybride. Ce que nous avons appris, c’est qu’il est préférable que tous aient la même expérience. Qu’est-ce que cela veut dire? Donc, c’est soit complètement en personne ou complètement virtuel, mais faire un système hybride, parfois ce n’est pas facile et cela [accroît] les défis et la difficulté [de faire] que tout le monde ait accès à la même expérience, que tout le monde soit inclus ou incluse au même niveau.

Oui, on a beaucoup de questions aujourd’hui. Wow.

[Annie] Oui, beaucoup de questions. Il y a plusieurs questions qui sont très très précises ou très techniques, alors s’il vous plaît, n’hésitez pas à nous écrire si on n’a pas le temps de répondre à votre question. Nous allons vous envoyer une réponse par courriel. Donc, voilà, si on n’a pas le temps de répondre à toutes les questions, vous allez recevoir un courriel et n’hésitez pas à nous contacter également après cette diffusion.

Prochaine question. Oui, je pense que c’est une question.

[Chantal] Annie, à nouveau, pour que les gens soient au courant, n’hésitez pas à nous écrire. Et je le répète, si on n’a pas le temps de répondre à votre question, on va vous répondre plus tard. Parfois, on ne peut pas répondre, parce qu’on n’a pas l’information sous la main immédiatement, mais on va répondre au plus grand nombre de questions possible.

Merci beaucoup, Annie.

Voilà, je pense que c’est tout le temps que nous avons, malheureusement. J’espère que vous avez eu une séance informative. On s’excuse, nous n’avons plus le temps.

[…] annuelle. J’espère vraiment que les informations vous ont été et vous seront utiles.

Si vous êtes intéressé à explorer davantage un aspect de la normalisation que vous ne connaissez pas bien ou si vous voulez participer au réseau de normalisation canadien, je vous encourage à vous impliquer, à visiter notre page Web ccn.ca, à nous contacter à travers les réseaux sociaux pour vous joindre à notre communauté. Nous sommes très actifs sur LinkedIn.

Je vous souhaite une très belle fin d’après-midi.

Je vous souhaite une excellente après-midi. Merci. Prenez soin de vous. Restez en sécurité. Merci. Au revoir.

Raison d’être

En tant que société d’État, le CCN est légalement tenu d’organiser une assemblée publique annuelle. Il s’agit d’autant plus d’une excellente occasion de dresser un bilan de l’année au réseau de normalisation et d’accréditation et au grand public du Canada.

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