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Group photo of peer evaluation participants in New Zealand, with virtual attendees visible on screen.

Renforcer la confiance mondiale : comment préserver le système d’accréditation international

Derrière chaque produit testé ou système certifié se cache quelque chose de plus grand qu’un simple laboratoire ou organisme de certification : un système mondial reposant sur la reconnaissance mutuelle, où la confiance s’acquiert et se manifeste par un processus appelé l’évaluation par les pairs.

Au Conseil canadien des normes, nous ne faisons pas que prendre part à ce système; nous contribuons à son maintien. Organisme d’accréditation national au Canada, nous regroupons des professionnelles et professionnels d’expérience qui consacrent du temps à l’évaluation d’autres organismes d’accréditation. Ce rôle, bien qu’exigeant, est au cœur de la reconnaissance mutuelle.

En ce moment, quatre pairs évaluatrices et évaluateurs qualifiés nous représentent sur la scène internationale : Abdel Kassou, Vivekananthan Kulasingham, Bei Wang et Dominique Lapointe. Ces personnes apportent toutes une expertise technique, un professionnalisme et de vastes connaissances des enjeux.

« En participant à l’évaluation par les pairs, nous pouvons observer en temps réel le fonctionnement des systèmes mondiaux, explique Bei Wang. Nous constatons directement l’engagement commun envers la qualité et l’uniformité. Cela nous rappelle que nous faisons partie d’un tout bien plus grand. »

Nouvelles réalisations pour l’équipe canadienne

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Group photo of participants at the Lead Peer Evaluator training in Shanghai

L’année dernière, Abdel Kassou a été promu au titre de pair évaluateur principal pour l’Asia Pacific Accreditation Cooperation (APAC), après un processus rigoureux de mise en nomination et de formation. Cette année, Vivekananthan Kulasingham a répété cet exploit en devenant notre deuxième pair évaluateur principal. Ces promotions reflètent non seulement leur rôle d’impulsion, mais aussi la solide réputation dont nous jouissons à l’international.

« On nous a confié le maintien de l’intégrité du système de reconnaissance mutuelle, déclare Abdel Kassou. En tant que pair évaluateur principal, j’aide à façonner ce processus au plus haut niveau. »

L’importance de l’évaluation par les pairs

L’évaluation par les pairs forme la base de systèmes d’accréditation mondiaux comme l’accord de reconnaissance multilatérale (AML) de l’International Accreditation Forum et l’accord de reconnaissance mutuelle (ARM) de l’International Laboratory Accreditation Cooperation. Grâce à ces ententes, les entreprises et les autorités de réglementation peuvent se fier aux certifications et aux résultats d’essais provenant d’autres pays.

« Tout le monde surveille tout le monde; voilà le système, explique Abdel Kassou. C’est ainsi que l’on préserve la confiance à tous les échelons. »

Chaque organisme d’accréditation est soumis à une évaluation environ tous les quatre ans. Quand vient leur tour, nos expertes et experts qualifiés évaluent les autres. Il s’agit d’un système collaboratif fondé sur la responsabilité partagée et la confiance.

Notre contribution

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Group photo of peer evaluation participants in New Zealand, with virtual attendees visible on screen.

Nous ne faisons pas que respecter les attentes : souvent, nous les dépassons. Notre équipe participe à des évaluations par les pairs dans une vaste gamme de domaines, des laboratoires aux systèmes de gestion. Ces exercices requièrent des jours de préparation, des déplacements, des observations d’évaluation sur le terrain et des rapports de suivi.

« C’est un travail procédural, mais personnel aussi, affirme Vivekananthan Kulasingham. Nous y consacrons du temps et de l’énergie, mais nous apportons également notre savoir technique et notre jugement à chaque dossier. »

Il n’est pas facile de devenir pair évaluatrice ou évaluateur. Il faut cumuler des années d’expérience en évaluation, en plus de suivre une formation obligatoire et de passer un examen rigoureux. Les recrues commencent en tant que membres d’équipe provisoires. Dominique Lapointe est présentement à cette étape.

« Même à titre d’évaluatrice ou évaluateur provisoire, il faut participer pleinement, explique Dominique Lapointe. Cela reflète le sérieux que nous accordons au système et la grande confiance placée dans les personnes qui s’y joignent. »

Les pairs évaluatrices et évaluateurs reçoivent une formation continue et sont évalués après chaque tâche. Les évaluatrices et évaluateurs principaux sont évalués par leurs équipes, et vice-versa. C’est ce qui permet d’assurer un haut niveau de qualité.

Équivalence plutôt que comparaison

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Delegates seated in a formal meeting at KATS during a peer evaluation visit.

L’évaluation par les pairs ne classe pas les organismes d’accréditation, elle confirme plutôt l’équivalence. Chaque entité doit respecter les mêmes exigences, même si les approches diffèrent.

« La norme est la même, mais la façon de s’y conformer peut changer, dit Abdel Kassou. En voyant des manières différentes d’atteindre les mêmes objectifs, on peut également s’améliorer et élargir ses horizons. »

L’exposition aux pratiques mondiales consolide nos propres pratiques, mais encourage aussi l’innovation et l’apprentissage mutuel.

Au-delà de l’accréditation

Tous les quatre ans, les organismes d’accréditation font l’objet d’une évaluation par les pairs, et cette année, c’est notre tour. Le processus comprend des examens de documents, des entretiens, un échantillonnage de dossiers et de l’observation, le tout effectué par une équipe d’évaluatrices et évaluateurs qualifiés provenant d’autres pays.

Il s’agit d’une vérification rigoureuse de nos activités et d’une occasion de prouver notre conformité aux attentes internationales et de nous améliorer.

« Notre prochaine évaluation par les pairs est prévue cette année, indique Vivekananthan Kulasingham. Nous la voyons comme une étape du système que nous contribuons à maintenir. »

« Au-delà de la conformité, nous sommes des ambassadrices et ambassadeurs de l’évaluation de la conformité, ajoute Abdel Kassou. En nous soumettant au même processus que les autres, nous fortifions le système de l’intérieur et renforçons la confiance qui rend la coopération internationale possible. »

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