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Scenic picture of Canadian wetlands

Le CCN et l’IPSC recommandent de nouvelles méthodes normalisées pour réaliser des études de cas sur les incendies en milieu périurbain 

Un nouveau rapport de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) et du Conseil canadien des normes (CCN)  recommande l’élaboration de méthodes normalisées pour réaliser des études de cas sur les incendies en milieu périurbain au Canada.

Comptant parmi les pays les plus boisés au monde, le Canada est le théâtre de 8 000 feux incontrôlés en moyenne chaque année. Bien que la plupart de ces feux demeurent petits et gérables, ils prennent parfois de l’ampleur et menacent les collectivités situées en milieu périurbain.

L’un des incendies de ce type les plus marquants s’est produit en mai 2016, lorsque les flammes se sont propagées dans Fort McMurray, en Alberta. Bilan : quelque 2 400 structures détruites (principalement des maisons) et des dommages assurés de 3,64 milliards de dollars, ce qui en fait la catastrophe naturelle la plus coûteuse au Canada.

Le pays ne dispose pas d’un processus formel pour réaliser des études de cas sur les incendies en milieu périurbain visant à déterminer comment les prévenir à l’avenir ou en réduire l’impact. Par conséquent, très peu d’études sur le terrain ont été menées sur ce type d’incendies au Canada.

Élaboré à l’initiative de l’IPSC et parrainé par le CCN, ce rapport a été rédigé par des spécialistes des feux de forêt de l’entreprise ForestWise Environmental Consulting et du Service canadien des forêts. Il sert de base et de première étape à la définition de pratiques exemplaires relativement aux études de cas sur l’exposition aux incendies en milieu périurbain et leurs répercussions au Canada. Le rapport s’emploie également à définir les possibles composantes d’une méthodologie détaillée. Il aborde les volets scientifique, opérationnel et administratif de la réalisation d’études de cas sur les incendies en milieu périurbain. De telles études sont essentielles pour combler les lacunes dans les connaissances dans ce domaine et améliorer les mesures d’atténuation qui réduisent la vulnérabilité structurelle, les départs de feu et les sinistres.

« Comme nous l’avons constaté plus tôt cette année en Australie, et ces derniers mois dans des États comme la Californie et le Colorado, les incendies en milieu périurbain peuvent avoir de lourdes conséquences : blessures, pertes en vies humaines, pertes matérielles et perturbations sociales. Des études de cas plus nombreuses et mieux structurées sur de tels phénomènes nous fourniront des indications bien plus précises quant à leur déroulement, ce qui nous permettra de mieux comprendre comment nous pouvons réduire les risques d’incendie en milieu périurbain à l’avenir », explique Paul Kovacs, directeur général de l’IPSC. 

« La normalisation est un dispositif important pour protéger les collectivités canadiennes contre les catastrophes naturelles », affirme Chantal Guay, directrice générale du CCN. « Ce rapport illustre parfaitement la façon dont la collaboration entre le CCN et l’IPSC, appuyée par un groupe dévoué de spécialistes des feux de forêt, contribue à favoriser la prospérité économique du Canada ainsi que la sécurité, la santé et le bien-être de sa population. En ces temps extrêmement difficiles, il est particulièrement important de protéger ce que nous avons. » 

À propos du Conseil canadien des normes

Société d’État fédérale établie en 1970, le Conseil canadien des normes (CCN) est le chef de file canadien de la normalisation et l’accréditation nationales et internationales. Il collabore étroitement avec un vaste réseau pour promouvoir l’élaboration de normes efficaces et efficientes qui favorisent la santé, la sécurité et le bien-être de la population canadienne, ainsi que la prospérité des entreprises canadiennes. Organisme d’accréditation principal du Canada, il renforce la confiance des marchés au pays et à l’étranger en veillant à ce que les organismes d’évaluation de la conformité respectent les normes nationales et internationales les plus rigoureuses. 

À propos de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques

Créé en 1998 par des assureurs en dommages du Canada, l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) est un organisme de recherche indépendant et sans but lucratif basé à Toronto et à London (Université Western), au Canada. Il est un centre d’excellence en matière de recherches et de formation sur la prévention des sinistres liés à des catastrophes. Les chercheurs de l’IPSC sont reconnus mondialement pour leurs travaux d’avant-garde dans les domaines du génie éolien et du génie sismique, des sciences de l’atmosphère, du génie hydroéconomique et de l’économie. La recherche multidisciplinaire est au cœur de la mission de l’IPSC : améliorer la résilience des collectivités face aux catastrophes.