Procédure d'essai et d'évaluation basée sur la charge et spécifique au climat pour les pompes à chaleur et les climatiseurs

La pertinence des cotes de facteur de performance saisonnier de chauffage (HSPF) et de taux d'efficacité énergétique saisonnier (SEER) en tant que mesures de performance réalistes pour représenter les économies a été de plus en plus remise en question, et les préoccupations comprenaient des variations substantielles de la performance de l'équipement lorsqu'il est installé dans des climats qui diffèrent considérablement de ceux utilisé pour les notations. De plus, la surveillance sur le terrain a constamment suggéré que les cotes actuelles ne permettent pas de bien prédire les performances installées. Les données de terrain recueillies indiquent que les mesures existantes ne sont pas fiables, en particulier pour les pompes à chaleur et les climatiseurs modernes à vitesse variable qui devraient être plus efficaces mais qui ne sont pas toujours à la hauteur de leurs cotes. De plus, le micrologiciel intégré de ces systèmes - l'ensemble d'instructions de fonctionnement programmé en interne - peut avoir un impact significatif sur leurs performances dans le monde réel, mais le fonctionnement du micrologiciel est explicitement exclu des procédures de notation actuelles. Ce micrologiciel affecte la façon dont le système répond sur le terrain aux appels de chaleur, de dégivrage, de charge partielle, de préchauffage et d'autres événements qui ne sont pas présents dans les procédures de test à pleine charge actuelles. Les estimations des économies d'énergie sont influencées par la précision de la cote utilisée. Une mesure de notation plus représentative de la performance sur le terrain peut améliorer considérablement les économies d'énergie réalisées par les programmes incitatifs ou d'autres promotions de pompes à chaleur et de climatiseurs à haut rendement. Une mesure améliorée pourrait augmenter considérablement les économies, améliorer considérablement les taux de réalisation des programmes de pompes à chaleur, fournir des informations de meilleure qualité à un large éventail de parties prenantes et réduire le gaspillage des ressources du programme sur des modèles sous-performants. Les procédures de test réglementaires actuelles incluent un test facultatif à 5ºF (-15 ºC), mais ces données de test ne sont actuellement pas largement disponibles. Les services publics, dans les climats froids préoccupés par les charges de pointe hivernales, pourraient être tentés d'utiliser des efficacités de chauffage à 5 °F ; cependant, la demande de pointe en hiver dépend plus généralement de la température de blocage à laquelle le chauffage supplémentaire, provenant du chauffage par résistance électrique ou des combustibles fossiles, est empêché. Permettre à l'équipement de fonctionner sous ses contrôles natifs peut augmenter considérablement la précision des exigences de charge de pointe. De meilleures mesures basées sur la performance par temps froid et à charge partielle sont particulièrement importantes pour le Canada avec son large éventail de conditions climatiques allant de modérées (côte ouest) à extrêmement froides (Arctique).