Méthodes d’essai des produits pétroliers et produits connexes - Méthode normalisée d’identification des constituants de l’essence automobile par chromatographie en phase gazeuse

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Canadian General Standards Board (CGSB)
Organisme d'élaboration de normes:
Programme de travail:
Numéro de référence:
CAN/CGSB-3.0 No. 14.3
Catégorie de norme:
Norme nationale du Canada - Norme canadienne
Type d’activité d’élaboration de normes:
Révision/Modification
Statut:
En cours d'élaboration
Date de début de la période de commentaires OEN:
Date de fin de la période de commentaires des OEN:
Affiché le:

Porté:

Champ d’application

La présente méthode d’essai est une méthode normalisée permettant d’identifier les paraffines, les oléfines,

les naphtènes, les composés aromatiques et les produits inconnus (P.O.N.A.I.) contenus dans les essences

automobiles, par chromatographie en phase gazeuse et par détection à ionisation de flamme (CG/DIF). Les types

de groupes sont déterminés par la somme de tous les constituants.

Les constituants hydrocarbonés individuels dont la teneur est supérieure ou égale à 0,01% en masse sont déterminés.

Les constituants oxygénés tels que les alcools et les éthers peuvent être déterminés par la présente méthode

d’essai. Voir le tableau A2 de l’annexe A pour des exemples de temps de rétention et de facteurs de réponse pour les composés oxygénés à des concentrations que l’on trouve habituellement dans l’essence automobile.

La présente méthode s’applique aux essences automobiles, au carburant à l’éthanol et à l’éthanol dénaturé.

Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL), le naphte, le reformat, l’alkylat, l’essence de base et les produits pétroliers et

pétrochimiques peuvent également être analysés; toutefois, la justesse pourrait ne pas s’appliquer.

Le point d’ébullition final des échantillons, comme il est défini dans D86 de l’ASTM, ne devrait pas dépasser 225 °C;

cependant, celui des hydrocarbures individuels qui éluent jusqu’à nC15 peut être déterminé.

Les constituants, comme l’eau, qui n’éluent pas par chromatographie en phase gazeuse ou qui ont une réponse faible ou nulle dans un détecteur à ionisation de flamme ne sont pas déterminés. La teneur en eau peut être déterminée à l’aide de la méthode A de D6304 de l’ASTM.

La séparation des hydrocarbures individuels et des constituants oxygénés à l’aide du mode opératoire de la

présente méthode d’essai n’est pas absolue et se traduira par la présence de certains pics correspondant à des

constituants coélués (voir le tableau A2 de l’annexe A). L’utilisateur doit faire preuve de prudence lorsqu’il interprète les données, car il pourrait y avoir des pics de coélution.

Le toluène et le 2,3,3-triméthylpentane peuvent coéluer. Si l’échantillon d’essence contient de l’isooctane

(2,2,4-triméthylpentane) et du 2,3,4-triméthylpentane, il est probable qu’il contienne du 2,3,3-triméthylpentane. La

concentration de 2,3,3-triméthylpentane est presque certainement inférieure à celle du 2,3,4-triméthylpentane. Lors du dosage du toluène et du 2,3,3-triméthylpentane, il est indispensable que l’intégrateur du chromatographe en

phase gazeuse puisse mesurer les pics individuels, y compris ceux qui débordent du chromatogramme et ceux

qui comprennent une droite verticale. Afin d’être décelables, le 2,3,3-triméthylpentane et le toluène doivent être présents dans un rapport d’au plus 5/1, l’un ou l’autre de ces composés pouvant être le plus concentré. Si ce

rapport est supérieur à 5/1, il se peut que le toluène et le 2,3,3-triméthylpentane ne donnent qu’un seul pic sur le

chromatogramme, le constituant le moins concentré étant alors intégré avec le constituant le plus concentré.

Généralement, quarante composés de concentration supérieure à 1 % en masse représentent en moyenne 80 % de la masse de l’essence automobile. La présente méthode révèle, parmi ces quarante composés décelés dans l’essence, des pics de coélution pour le toluène, le 2-méthylhexane, le méthylcyclopentane et le n-hexane (voir le tableau A1 de l’annexe A). Ces quarante composés sont indiqués au tableau 5 par l’apposition d’un astérisque au

numéro d’identification.

Le nombre de pics de coélution dépend du nombre total de composés individuels et du nombre de composés

oléfiniques présents. La possibilité de coélution crôıt avec le nombre de composés détectés après le n-octane.

D’autres techniques d’analyse, comme celles décrites dans D1319 de l’ASTM pour les oléfines, dans D5580 et

D5769 de l’ASTM, pour les constituants aromatiques, et dans D4815 et D5599 de l’ASTM pour les constituants

oxygénés peuvent aider à interpréter les données obtenues à l’aide de la présente méthode.

La mise à l’essai et l’évaluation d’un produit en regard de la présente méthode peuvent nécessiter l’emploi de

matériaux ou d’équipement susceptibles d’être dangereux. Le présent document n’entend pas traiter de tous les

aspects liés à la sécurité de son utilisation. Il appartient à l’usager de la méthode de se renseigner auprès des

autorités compétentes et d’adopter des pratiques de santé et de sécurité conformes aux règlements applicables

avant de l’utiliser.

Raison d’être du projet

Raison d’être du projet
Amendment (a)

Note : L’information ci-dessus a été recueillie et est diffusée par le Conseil canadien des normes (CCN) pour les besoins de son système de notification centralisé et transparent pour l’élaboration de nouvelles normes. Le système permet aux organismes d’élaboration de normes (OEN) accrédités par le CCN et aux membres du public d’être informés des nouveaux travaux d’élaboration de normes au Canada. Il donne aussi aux OEN accrédités la possibilité de repérer et de résoudre les cas de doubles emplois éventuels dans les normes et les travaux de normalisation.

Les OEN sont eux-mêmes responsables du contenu et de l’exactitude de l’information présentée ici. Cette information n’existe que dans la langue dans laquelle elle a été fournie au CCN.