Ecostrat : Alimenter la bioéconomie avec un nouveau système de classement

La bioéconomie encourage l’utilisation responsable des ressources naturelles limitées pour conjuguer croissance économique et protection de l’environnement. Du point de vue des investisseurs, le développement de projets fondés sur des matériaux biologiques est toutefois lent, coûteux et risqué. De plus, il n’existe aucune méthode permettant aux sociétés de s’assurer qu’une région ou une ville dispose de la biomasse, de la chaîne d’approvisionnement ou de l’infrastructure nécessaires pour accueillir une nouvelle usine.

 

Afin d’accélérer la mise sur pied de projets fondés sur des matériaux biologiques, le CCN a fait appel à l’expertise de l’entreprise torontoise Ecostrat Inc. pour organiser une série d’ateliers auprès de promoteurs intéressés par les produits biologiques, de membres du public, ainsi que d’acteurs du développement économique et des marchés de capitaux. Cette démarche a mené à l’élaboration d’un cadre pour évaluer et classer la compatibilité des différentes régions avec la construction d’usines de biocarburants, de produits chimiques renouvelables, de biogaz et d’autres bioproduits.

 

Le tout a mené à la conclusion d’un accord d’atelier national sur le classement des zones d’occasion de développement bioéconomique. Cet accord définit des catégories de risque pour l’évaluation et le classement de la biomasse disponible comme matière première et des actifs infrastructurels d’une région ou d’une ville, afin d’établir le degré de préparation de cette dernière à la biofabrication.

 

En permettant aux promoteurs de déterminer plus facilement et plus rapidement où construire de nouvelles usines, le classement des zones d’occasion accélère grandement les investissements dans le secteur. Il aide également les collectivités à attirer de nouveaux projets fondés sur des matériaux biologiques en démontrant qu’elles disposent de la biomasse, de la chaîne d’approvisionnement et de l’infrastructure nécessaires. Plus de 100 collectivités (au moment de la publication) nord-américaines ont été reconnues comme des zones d’occasion de développement bioéconomique, alimentant ainsi la croissance fulgurante du secteur.

 

« Le CCN est le seul à avoir répondu présent. L’équipe du programme est innovante, serviable et à l’écoute. Rien de tout ça n’aurait été possible sans le financement du CCN. » – Aryn Garswood, Head of BDO Zone Initiative and Special Projects