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Canadian forest

Aplanir les obstacles à l’investissement dans les projets biosourcés grâce à la tarification par zone d’occasion de développement bioéconomique

Afin de catalyser et d’accélérer le développement de projets de combustibles propres au Canada, le Conseil canadien des normes a soutenu un accord d’atelier national dirigé par Ecostrat (en anglais) visant à déterminer les principales exigences en matière d’emplacement pour les nouvelles usines qui produiront des biocombustibles (y compris le carburant d’aviation durable), des produits chimiques renouvelables, du biogaz, des bioproduits et de l’hydrogène propre. 

La bioéconomie connaît actuellement une accélération rapide grâce aux avancées en biotechnologie, aux pratiques durables et à la demande croissante de ressources renouvelables. Elle est sur le point de poursuivre sa croissance dans le futur, à mesure que de plus en plus de secteurs et d’économies adoptent un modèle plus durable et circulaire. Cependant, il existe peu, voire aucun outil ou initiative visant à aplanir les obstacles à l’investissement dans les projets biosourcés. En particulier, les développeurs de projets de combustibles propres ne disposent d’aucun moyen efficace et crédible pour noter les principales exigences en matière d’emplacement des futures usines, telles que la chaîne d’approvisionnement régionale de matière première de biomasse et le risque lié aux infrastructures locales existantes. La tarification par zone d’occasion de développement économique s’attaque à cet obstacle à la mise en place de nouvelles usines de combustibles propres et est essentielle pour engager et accélérer l’investissement dans le secteur. 

En janvier 2023, Ecostrat a organisé une série d’ateliers virtuels avec des développeurs de projets biosourcés, des membres du secteur de la bioénergie, des développeurs économiques et des représentants de marchés financiers. Les objectifs de ces ateliers étaient de cerner, de valider et de clarifier les catégories de risques régionales en matière d’évaluation et de notation de la matière première de biomasse et des infrastructures pour la sélection de zones géographiques. Les commentaires recueillis lors de ces ateliers ont été intégrés dans un accord d’atelier national visant à répondre aux exigences techniques conçues pour améliorer la quantification du risque lié à la chaîne d’approvisionnement régionale en biomasse et aux infrastructures, et à aborder le potentiel de développement régional de nouvelles usines de biocombustibles, de produits chimiques renouvelables, de biogaz ou de bioproduits. 

De plus, les commentaires recueillis lors des ateliers seront intégrés dans une nouvelle spécification technique nationale liée aux zones d’occasion de développement bioéconomique qui sera publiée plus tard cette année. Elle guidera également l’élaboration d’outils connexes afin de réduire les risques et d’accélérer le déploiement de projets biosourcés. 

« Notre intention et notre objectif sont que les lignes directrices énoncées dans l’accord d’atelier soient intégrées dans la gamme d’outils de développement économique, de stratégies de réduction des risques et de politiques utilisées par les organismes de développement économique régionaux, les sociétés de développement de projets, les investisseurs, les marchés financiers et les gouvernements qui souhaitent tendre vers la carboneutralité en participant à la bioéconomie mondiale en pleine croissance », affirme Jordan Solomon, président et directeur général d’Ecostrat.

« Favoriser la croissance des industries biosourcées est une étape extrêmement importante pour assurer un avenir durable. Tirer parti d’outils comme cet accord d’atelier national démontre les façons dont la normalisation peut orienter la progression des secteurs émergents et contribuer à la réalisation des objectifs de carboneutralité du Canada », indique Chantal Guay, directrice générale du CCN.

L’accord d’atelier national sur les zones d’occasion de développement bioéconomique est accessible au public gratuitement en ligne, en français et en anglais

Le Conseil canadien des normes 

Société d’État fédérale établie en 1970, le Conseil canadien des normes est le chef de file canadien de la normalisation et de l’accréditation nationales et internationales. Il collabore étroitement avec un vaste réseau de partenaires pour encourager l’élaboration de normes efficaces et performantes qui protègent la santé, la sécurité et le bien être de la population et favorisent la prospérité des entreprises. Organisme d’accréditation principal au Canada, il renforce la confiance des marchés au pays et à l’étranger en veillant à ce que les organismes d’évaluation de la conformité respectent les normes nationales et internationales les plus rigoureuses. Membre de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale (IEC), il défend les intérêts du Canada à l’international et aiguille des milliers de personnes vers ressources et réseaux du monde entier. Par son action, il met à la portée de la population et des entreprises un mode de possibilités. 

L’initiative sur les zones d’occasion de développement bioéconomique 

L’initiative sur les zones d’occasion de développement bioéconomique est une plateforme de développement économique permettant aux communautés locales de déployer un puissant outil en la matière, soit la tarification des zones d’occasion de développement économique. L’objectif est de stimuler, d’accélérer et de catalyser les investissements et l’élaboration de projets commerciaux dans les zones désignées pour le développement bioéconomique. 

La tarification des zones d’occasion de développement bioéconomique est une évaluation technique des risques fondée sur les normes pour déterminer les caractéristiques de la matière première de biomasse et de sa chaîne d’approvisionnement, ainsi que des infrastructures régionales en ce qui concerne la faisabilité et le potentiel de développement de nouvelles usines de biocombustibles, de produits chimiques renouvelables, de biogaz, de bioproduits et d’hydrogène propre. Elle a été conçue pour aider les régions et les communautés à attirer de nouveaux projets de développement bioéconomique et à participer à la bioéconomie mondiale en démontrant la maturité des chaînes d’approvisionnement locales et en évaluant si elles sont suffisamment développées pour soutenir la production de produits biosourcés sans risque excessif. 

Pour plus d’information sur cette initiative, écrire à info@bdozone.org. Pour voir toutes les désignations actuelles et à venir, rendez-vous sur le site www.bdozone.org ou consultez la page LinkedIn à cet effet, qui contient toutes les actualités et les mises à jour. 

Ecostrat

Ecostrat a dirigé le projet d’élaboration de nouvelles normes et évaluations en matière de risques liés à la chaîne d’approvisionnement en biomasse (en anglais) financé par le U.S. Department of Energy Bioenergy Technologies Office.  

Le Biomass Supply Group compte 25 ans d’expérience dans la recherche et l’approvisionnement de plus de 5 millions de tonnes de matière première de biomasse pour des projets de bioénergie, de biogaz et de produits biochimiques à l’échelle de l’Amérique du Nord. Son groupe consultatif associe les normes en matière de risques liés à la chaîne d’approvisionnement en biomasse à de puissantes analyses prédictives pour comprendre et minimiser les risques connexes. 

Jordan Solomon est le président de l’initiative sur les zones d’occasion de développement bioéconomique et président d’Ecostrat. Il a supervisé le développement et l’exploitation de chaînes d’approvisionnement en biomasse pour plus de 5 millions de tonnes de matière première au cours de deux décennies dans le cadre de projets de bioénergie, de biogaz et de bioproduits. 

Il est possible de lui écrire à jordan.solomon@ecostrat.com. Pour un complément d’information sur Ecostrat, visitez le site Web de l’entreprise à www.ecostrat.com/standards ou consultez sa page LinkedIn, qui contient toutes les actualités et les mises à jour.